L’impact réel des décisions de la majorité

8 avril 2022

CONTEXTE

Lors du Conseil Municipal du 6 avril 2022, la majorité présente une délibération qualifiée « d’extrêmement importante« . Il s’agirait de « structurer la politique de transition écologique ».

Nous avons donc étudié avec attention les actions présentées, notamment au regard du réel impact qu’elles pourraient avoir.

Il s’agit d’un texte fleuve, comme la majorité en a l’habitude. On comprend de mieux en mieux le besoin de recruter de nombreux chargés de mission : il y a du papier à noircir.

Le suspens quant à la réelle efficacité de ces actions est vite retombé. De l’aveu même des élus en charge, ils ne cherchent pas à avoir un impact concret, juste à être comptable de tout ce que la Ville fait. Et pour meubler les 8 à 10 pages, ils sont remontés de longues années en arrière.

En détails, la liste des actions laisse songeur quant à la capacité d’action de cette équipe, même sur leur domaine de prédilection. Entre la création d’observatoires, les divers labels comme « Ville amie des abeilles » ou la création de pelouses on a du mal à voir d’éléments structurants.

Un échange sur la LPO résumait leur façon de voir et la nôtre. A propos du label LPO notamment, alors que la majorité nous dit : « On ne va pas ramener des animaux grâce à cet axe« ,  nous répondions : « nous oui, en installant des nichoirs dans le parc de Fiancey« . Incantation et action.

Il y a bien quelques actions concrètes positives, comme les réfections de cours d’école. Ceci dit, ce projet est ressorti à toutes les sauces, on en parle presque à chaque conseil. Quant on a un bon filon, on l’exploite !

Quant au projet Champaviotte, nous pourrons en juger lorsque nous aurons quelque chose de tangible. A part quelques intentions et 2 ou 3 croquis, il n’y a pour l’instant rien qui puisse permettre un avis détaillé. Nous revenons sur ce sujet dans un autre article.

Pour finir la séquence (du moins pour cette fois-ci), est arrivé le « Permis de végétaliser ». C’est joli comme expression, leur a t’on dit, on croirait un tag sur un mur !
Encore un projet sorti du catalogue de l’écolo modèle. Ce qui peut être pertinent dans certaines villes l’est moins ailleurs. A-t-on tant de friches que ça à Saint-Egrève !

La Ville va donc confier des bouts de terrains aux habitants, pour les végétaliser et surtout pour les entretenir. Et lorsqu’on leur demande si ce sont eux qui devront venir arroser leur bout de parcelle tous les jours : la réponse est oui.

La politique développement durable est donc claire : l’essentiel n’est pas d’agir mais de s’agiter.