Disparition des poubelles
Septembre, c’est le mois des nouvelles habitudes. La rentrée scolaire rythme un quotidien différent des mois d’été.
A Saint-Egrève, une nouvelle habitude s’impose : la disparition des poubelles dans l’espace public.
Avant, il y en avait de nombreuses dans les parcs et aux arrêts de bus/tram. Maintenant, il n’y en plus que quelques-unes.
Dans la délibération 2022/03.13, le Maire explique qu’il souhaite « rationaliser le nombre total de corbeilles » et que « les premiers efforts de la Ville se porteront sur les parcs et les jardins publics ».
On notera au passage le coût de l’opération : 270 000 € TTC.
La photo du parc de Fiancey montre l’emplacement d’une ancienne corbeille, probablement trop polluante et qui n’a pas passé le tamis écolo.
Le sujet est moins anodin qu’il n’y paraît, il est surtout révélateur d’une façon de voir les choses. C’est la différence entre une gestion idéologique et une autre plus pragmatique. Si l’introduction de poubelles de tri est intéressante, réduire de 50% le nombre de points est une erreur qui devient contre-productive.
Et si c’est une question financière, c’est alors une question de choix. Parmi les 3,67 millions d’euros pour le siège de la LPO ou ceux engloutis dans la fête du travailleur alpin, il y avait de quoi financer quelques corbeilles et le service correspondant pour les relever.
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Benjamin Coiffard, Adeline Perroud, Pascal de Filippis, Frédérique Mancini, Antoine Frisari et Maroussia Perez