Entre mai et août, 300 millions d’euros de masques à usage unique ou lavables ont été acheté par les Français (étude du cabinet Nielsen). 

A l’approche de la rentrée scolaire de septembre les ventes ont augmenté. De plus avec l’extension de l’obligation du port du masque aux enfants de 6 ans et plus, les ventes ont encore progressé depuis les vacances de la Toussaint.

Les masques fleurissent sur nos visages, mais malheureusement aussi par terre, dans les rues, sur les pelouses, dans les fossés, dans les cours d’eau… Environ 50 millions de masques jetables sont utilisés chaque semaine en France. Cette consommation massive des masques chirurgicaux constitue un nouveau type de déchets donc une nouvelle source de pollution pour notre environnement. Les masques sont fabriqués en néo-propylène, le même matériau que les pailles de sodas. Pour se décomposer, les masques vont mettre jusqu’à 450 ans ! La consigne gouvernementale indique de jeter les masques à usage unique dans des sacs-poubelle pour ordures ménagères.

Notre groupe Proximité Saint-Égrève souhaiterait que des points de collectes spécifiques soient mis en place dans les lieux publics de la commune, afin de récupérer les masques chirurgicaux pour les recycler.

Plusieurs sociétés se sont spécialisées dans le domaine du recyclage, et peuvent aider à la mise en place de ces points de collecte. Nous pensons particulièrement à la société Plaxtil (start-up Française, basée à Châtellerault) qui transforme les masques chirurgicaux en un matériau plastique qu’elle a baptisé « Plaxtil » (mixe de « plastique » et de « textile »). Cette matière écologique et innovante, permet de fabriquer tout type d’objets par moulage (ex : supports de visière, boites de rangement, poubelles…).

En cette fin d’année 2020, nous vous souhaitons d’agréables fêtes de fin année.

Benjamin Coiffard, Adeline Perroud, Pascal de Filippis, Frédérique Mancini, Antoine Frisari et Maroussia Perez