Passerelles de Fiancey et Rochepleine : non prioritaires.
Les passerelles du parc de Fiancey et de Rochepleine sont condamnées depuis plusieurs mois. La Ville rejette la question sur la Métropole, en charge de ces équipements depuis 2015.
Sur le plan technique, le Maire a raison : c’est à la Métropole d’agir.
Sur le plan politique, c’est une autre histoire. Le Maire peut reprendre la main et régler le problème. On vous explique comment.
1 – Le constat
Les passerelles dans les parcs font partie des budgets d’entretien des voiries, chemins et pistes de la Métro. Mises dans le pot commun, elles sont très loin dans la liste des priorités. On peut le contester, en débattre ou le regretter, ça ne change pas le constat : la Métropole n’agira pas sur ces passerelles avant quelques années.
2 – Une solution
Si le Maire considère ces passerelles comme une priorité, il faut inventer une autre solution. L’une d’elle est réalisable à court terme. En reprenant la gestion de ces équipements la Ville peut alors lancer les travaux nécessaires.
La Métropole est prête à rétrocéder ces équipements à la Ville de Saint-Egrève. Il n’y a alors plus d’obstacle technique ou juridique à agir.
3 – Le coût
En 2019, la passerelle traversant la Vence au niveau de Champaviotte avait coûté 180 000 €. Celles de Rochepleine et Fiancey sont plus courtes, mais en 10 ans les prix ont évolué. Prenons une estimation de 200 000 € par équipement.
Gardez ce chiffre en tête. Parce que lors du dernier Conseil Municipal, nous avons eu un débat sur un autre projet dont les coûts ont doublé. Pas d’envolées des matières premières ou des coûts de l’énergie, simplement une mauvaise préparation et estimation des travaux à réaliser. Le Maire a répondu que 300 000 € de dépassement, ce n’était pas grand-chose au regard des capacités d’investissement de la Ville.
Alors, si d’un côté 300 000 € d’erreur de gestion s’absorbent sans frémir, on peut imaginer que 200 000 € pour réparer un cheminement coupé peuvent s’imaginer sans rechigner.
C’est un choix politique. C’est une solution que le Maire aurai déjà dû mettre en œuvre. C’est une décision qui pénalise de nombreux Saint-Egrévoises et Saint-Egrévois. Agir pour l’écologie, ce n’est pas simplement afficher toute une liste de labels en entrée de Ville. C’est agir au concret pour permettre à chacune et chacun de se déplacer aussi à pied ou à vélo.
Pour échanger sur ces sujets et sur d’autres, nous vous rappelons notre prochaine rencontre :
- Mercredi 19 juin à partir de 19h00
Salle Safran – Maison des Solidarités et des Familles
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Benjamin Coiffard, Adeline Perroud, Pascal de Filippis, Frédérique Mancini, Antoine Frisari et Maroussia Perez