La vente à la découpe de certains projets

8 avril 2022

CONTEXTE

Certains grands projets sont présentés en Conseil Municipal petit bout par petit bout, sans vision globale.

Cette méthode de morcellement des projets devient récurrente et empêche toute vision globale.

Premier exemple : la bibliothèque. Nous avons eu pendant la campagne 2 projets différents. Le nôtre était clair et défini là où celui de l’équipe de Laurent Amadieu restait flou. 2 ans plus tard, il le reste tout autant.

Il y a bien eu une délibération « Lecture publique » il y a quelques mois, qui s’apparentait plus à une déclaration d’intention qu’à un véritable projet.

Quel fonctionnement entre les sites ? Quels investissements dans chacun ? Quels moyens humains ? Donner vie à un projet, c’est autre chose qu’écrire un tract !

Pour le Conseil du 6 avril 2022, on a eu le droit à l’acquisition de 2 sondes. Elles sont certainement d’une importance capitale, mais c’est loin d’être du niveau d’un débat en Conseil Municipal.

Second exemple : Champaviotte.

Grâce à la préemption lancée en 2018 par notre équipe, le terrain est aujourd’hui propriété publique. Aucune urgence ne nécessite donc de mener ce projet n’importe comment et de s’affranchir d’un peu de transparence.

En effet, le Maire nous demande de racheter le terrain * pour 2,2 millions d’euros. Lorsqu’on lui demande ce qu’il veut en faire … il ne sait pas encore. Des ateliers sont en cours … des réflexions internes également …

Le projet n’est donc pas encore abouti. Dont acte (le temps long semble être leur marque de fabrique). Mais alors pourquoi se précipiter à acheter le terrain.

Encore une fois, pourquoi ne pas présenter le projet dans son ensemble, une fois qu’il sera prêt ?

Ceci dit, le Maire nous l’a bien dit : 2,2 millions d’euros ce n’est pas si cher, puisqu’on peut les payer à crédit !

C'est une question de démocratie et de transparence

Par ce fonctionnement, la majorité évite la présentation de ses projets en Conseil Municipal. Ce manque de transparence crée un sérieux problème de démocratie. Pour Champaviotte par exemple, lorsque l’aménagement final sera présenté, il ne sera plus question du coût d’achat du terrain, survenu plusieurs mois auparavant.

Ce manque de transparence servirait-il à masquer les faiblesses de ces projets ?