Survivre sous les bombes
L’invasion de l’Ukraine est un choc pour de nombreux européens, la plupart n’ayant jamais vu la guerre d’aussi près. Un type de conflit que nous pensions écarté pour longtemps encore : l’invasion d’un pays par un autre. L’une des plus grande puissance militaire qui attaque un autre grand pays, un jeu de dominos qui aurait pu rejouer l’enchaînement qui a mené à la première guerre mondiale.
Parallèlement à ces enjeux de géopolitique et de sécurité internationale, le peuple ukrainien fait face à des questions nettement plus pragmatiques. Comment survivre sous les bombe ? Sa résistance est digne, pugnace et heureusement efficace.
Après le temps de la surprise puis des témoignages de soutien (dons, convois, accueil), vient le temps de prendre du recul.
Il faudra certainement de nombreux mois pour connaître en détails les raisons qui ont poussé un autocrate russe à déclencher cette folie. Quelques instants suffisent en revanche pour prendre conscience de la fragilité de ce que nous tenions pour acquis. Vladimir Poutine le justifiait en lançant sa nouvelle guerre : c’est le gouvernement de Kiev qu’il fallait remplacer.
Comment aller plus loin dans la négation de la démocratie.
Cette guerre et ses justifications résonnent en France au moment où nous nous apprêtons à élire nos représentants. Quelles que soient nos idées, quelles que soient nos réticences et quelles que soient nos doléances, il est impératif d’exercer ce droit. Même pour aller voter blanc.
Ce droit est un devoir.
Le 10 avril, exprimez vous dans les urnes : l’abstention n’est pas une option pour notre démocratie.
Benjamin Coiffard, Adeline Perroud, Pascal de Filippis, Frédérique Mancini, Antoine Frisari et Maroussia Perez