Quoi de réellement neuf, Monsieur le Maire ?
S’exprimant dans un article de la presse locale, le Maire revient sur ses 3 mesures phares de début de mandat.
L’article conclus en soulignant que nous aurions voté ces grandes « révolutions » municipales. C’est vrai. Tout comme nous avons voté l’achat de plusieurs rames de papier, le paiement des factures d’électricité ou le renouvellement du mobilier des sanitaires de l’hôtel de ville.
Prenons le projet de végétalisation des cours d’école. Il ne s’agit que de la continuité d’un projet bien plus important : la rénovation des groupes scolaires. Hormis celui de Rochepleine toujours à l’étude, tous nos groupes scolaires ont bénéficié de lourds travaux de rénovation. Energétique d’abord avec par exemple l’isolation de tous les bâtiments. D’accessibilité ensuite avec par exemple la création d’ascenseurs. Les travaux sur les cours ne sont que la queue d’investissement de ce projet.
Sur ce sujet, nous sommes par ailleurs intrigués par le fait que l’école élémentaire n’ait pas été associée à l’inauguration de l’école maternelle et de la cour. Espérons qu’il ne s’agisse que d’un oubli !
Prenons ensuite les budgets participatifs. Rien de nouveau non plus. Ces dispositifs existent depuis plusieurs mandats. Ils doivent sans cesse se renouveler pour répondre aux besoins, attentes et réalités des habitants. Si chaque adaptation se fait en grande pompe, le service du protocole va avoir du boulot !
Prenons enfin le « Plan Jeunes ». Nous avons déjà eu l’occasion d’en parler : une tempête dans un verre d’eau.
A bientôt 2 ans de mandat, nous attendons toujours les projets de cette majorité. Le Maire nous répète à chaque fois qu’il n’a pas été élu pour mener de grands travaux. Il a en effet supprimé la délégation « travaux » et aucun élu de sa majorité n’est chargé de faire le lien avec les agents du centre technique.
Mais ce n’est pas notre question. Les grands projets ne se mesurent pas au mètre cube de béton. Il est question de vision politique. Par exemple d’aménagement et d’organisation du territoire, d’adaptation de l’espace public aux nouveaux usages, d’anticipation des réalités futures. Sur une question comme celle de l’écologie, qui devrait pourtant lui parler, aucune vision globale n’apparaît. Poser quelques panneaux photovoltaïque n’est ni nouveau, ni le signe d’une politique réfléchie.
Vous l’aurez compris, il n’y a rien de nouveau dans ces actions. Si nous les avons voté, c’est qu’elle s’inscrivent dans la continuité de l’action municipale. Mais alors, à quand de véritables nouveaux projets ?
Benjamin Coiffard, Adeline Perroud, Pascal de Filippis, Frédérique Mancini, Antoine Frisari et Maroussia Perez