Saint-Egrève : un village métropolitain
Saint-Egrève fait partie de la Métropole de Grenoble : un regroupement de 49 communes qui mettent plusieurs ressources en commun.
Pour certains services, une gestion communale n’aurait pas de sens. Comme par exemple les réseaux de transport en commun. Pour d’autres, la mutualisation permet des équipements plus performants : la gestion des déchets et les centres de tri ou de traitement des eaux usées.
D’interminables discussions sont en cours pour savoir ce qui est de la compétence communale et de ce qui relève de l’intercommunalité. Bien que fondamentales pour le fonctionnement des services, ces débats ne doivent pas devenir le moyen de maintenir le flou quant à la responsabilité de chacun.
Ce qui pose la question de la gouvernance : qui dirige la Métro ? Comment la voix des citoyens est prise en compte dans l’intercommunalité ?
A Grenoble, 2 visions s’affrontent. La première est une approche partisane : les partis ayant le plus d’élus forment l’exécutif métropolitain. La seconde est une approche de coopération intercommunale. Chaque ville, représentée en fonction de sa taille, participe à la construction métropolitaine.
Nous pensons que la meilleure approche est celle de la coopération. Elle ne laisse aucune voix à l’écart et permet de faire métropole en commun.
C’est pourquoi nous avons rejoint le groupe « Notre Métropole Commune », composé d’une vingtaine de Maire. Ce groupe sans étiquette politique regroupe entre autre les Maires ou adjoints de Mont-Saint-Martin, Proveysieux, Quaix-en-Chartreuse et Saint-Martin-le-Vinoux.
Au sein d’une intercommunalité qui n’est pas élue par un scrutin direct, il nous semble hasardeux de parler de majorité et d’opposition. On se lance dans une bataille de chiffonniers entre nombre d’électeurs, nombre de villes, nombres d’élus, … alors que ce qui fait la force de notre métropole c’est sa diversité.
Les réalités de Notre-Dame-de-Commiers ne sont pas celles de l’hyper centre de Grenoble et les élus de ce village du sud Grenoblois doivent pouvoir participer autant que ceux de Grenoble, du Fontanil-Cornillon ou de Saint-Egrève.
Sur les 3 élus représentant Saint-Egrève au sein du Conseil Métropolitain, le groupe Proximité Saint-Egrève a 1 représentant : Benjamin Coiffard. Il est membre de la commission « Service Publics de Proximité » et représente la Métro dans plusieurs organismes satellites.
A l’image de ce que nous écrivions plus haut, bien que membre de l’opposition au sein du Conseil Municipal de Saint-Egrève, il nous semble important de participer à la construction de l’intercommunalité de proximité qu’est la Métro. C’est pourquoi nous agissons au sein de la Ville et de la Métro, avec le même engagement.
Benjamin Coiffard, Adeline Perroud, Pascal de Filippis, Frédérique Mancini, Antoine Frisari et Maroussia Perez